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LE TEMPS D'UN RP

I'll take you to the sun - Kitkat

Erynh
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Univers fétiche : Fantasy, School-Story principalement ♥
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Erynh
Mar 11 Aoû - 23:49
7ei5.pngMise en Situation


Contexte dans un monde historique alternatif. Aucune exactitude astronomique, astrologique ou mythique n'est recherchée.

À la Cour du Roi Kastel III, souverain du Royaume de Férelden, sur le continent de Thédas. Le patriarcat est encore assez présent, malgré une évolution des mœurs permettant aux femmes d'occuper des places importantes dans la hiérarchie, de porter un pantalon ou de tenir une épée sans que ça choque grand-monde. Astarté, prêtresse Lunaire et Vénusienne officielle de la Cour, tente au milieu de ses obligations religieuses d'inculquer des valeurs féministes à la Royauté et de guider au mieux son roi, quelque peu autoritaire parfois.
La jeune femme dévouée à l'astre des cœurs va croiser le chemin de X, soldate du royaume/chevalière errante, et changer sa vie à tout jamais.


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"Je suis un Passeur de portes et vous avez détruit ma porte, c'est pas de chance..."
Erynh
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Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Erynh
Mar 11 Aoû - 23:51
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Astarté Relly ;
J'ai 19 ans et je vis au Royaume de Férelden. Dans la vie, je suis la Prêtresse de la Cour et je m'en sors bien.


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Informations supplémentaires ici.


avatar :copyright: NOM CRÉATEUR
Les cris de la femme en plein travail retentissent derrière le rideau de brocart bleu. Agenouillée sur un coussin de la même couleur, Astarté ignore les mouvements affairés des femmes qui aident la future mère afin d'apaiser quelque peu sa douleur. Elle est concentrée à ses prières, montrant l'exemple à la jeune disciple qui, debout, l'observe sans un mot. Cette fillette, de dix ans sa cadette, suit ses pas depuis longtemps. Elle est en apprentissage au Clergé Astral, dont Astarté est sortie il y a un peu plus d'un an, à sa majorité.

Ce clergé se charge d'élever et d'instruire les Prêtres et Prêtresses en devenir, les enfants nés dans des conditions particulières relatives à l'astronomie et l'astrologie. Suivant les planètes et divinités qui leurs sont associés, ils occupent des places diverses dans la société Féreldenne.
Astarté, il y a dix-neuf ans de cela, est née une nuit où la Lune et Vénus s'embrassaient, c'est-à-dire qu'elles étaient alignées. La jeune femme est donc intimement liée à l'astre nocturne et à Vénus, ainsi qu'aux déesses Séléné et Vénus. La jeune femme est également la fille du Modiste du Roi et de l'Architecte de la Reine. Ces deux particularités l'ont amenée à devenir Prêtresse officielle de la Cour, poste respecté, admiré et très sollicité, que ce soit au niveau de la maternité, du couple ou de la protection et le conseil du souverain.
Hathor, la fillette qui accompagne Astarté, est très fortement reliée à Vénus, mais Vénus seule. Elle observe donc les prières et rites d'Astarté en lien avec la maternité et le couple. La rousse prête attention à la clarté de ses gestes afin que la plus jeune ne soit pas perdue.

Toujours agenouillée, Astarté taille une pierre noire au-dessus d'un bol de cuivre. Elle est entourée d'une bougie bleue, symbole de calme, et d'une jaune, assurant un avenir heureux à l'enfant à venir. La jeune femme prend les deux objets et les fait se toucher afin de fondre la cire, qui prend la couleur verte une fois tombée dans un petit moule rond. Astarté laisse la cire refroidir tandis qu'elle finit de préparer la petite pierre noire. Celle-ci provient de sa couronne d'obsidiennes, qu'elle réajustera d'une autre pierre une fois son travail terminé. Elle récite des prières à Vénus tout en dégageant une forme du moule : un petit réceptacle. Elle y place la petite pierre, puis dépose le pendentif nouvellement formé dans un linge vert, qu'elle ramasse en se redressant. Faisant signe à Hathor de la suivre, Astarté pousse le rideau et se rend à la droite de la femme en plein effort. La rousse pose le linge sur une petite table et sourit à la mère, qui tente de lui répondre. Astarté attrape la main de la femme et lui adresse des paroles de réconfort pendant son travail.

Peu après, Astarté prodigue ses derniers conseils aux femmes qui s'occupent du nourrisson, né sans problème, et laisse la mère recevoir la file de nobles qui serpente près de la ruelle du lit. Le nouveau-né est fils du marquis Hisus, noble respecté. Foule de gens se pressent pour féliciter la nouvelle maman et lui offrir des chaînes courtes, toutes plus ouvragées les unes que les autres. L'une d'elles, choisie par la mère, soutiendra le pendentif de protection confectionné par Astarté. Chaque noble en porte un, soit en pendentif sous les parures et les jabots, soit en accessoire de ceinture ou autre ornement. Le choix de la chaîne est donc un acte politique, l'enfant devant être reconnaissant aux donateurs de celle qu'il porte. Cette pratique précise ne se fait qu'à la Cour, mais l'on en trouve des dérivés chez le peuple.

Astarté prend congé du groupe et d'Hathor et pousse une porte de bois, longeant les murs de pierre beige inondés de soleil. Elle traverse le cloître, puis le jardin de Zeus. Un bruissement de feuilles la fait se retourner à la fontaine de Leto et la rousse se retrouve face au Duc de Blanrouge, neveu du roi. Astarté soupire en son for intérieur.
"Bonjour, Prêtresse.
- Bonjour, Monsieur le Duc.
- La naissance s'est bien passée ?
- Oui, c'est un beau garçon, la marquise est comblée.
- Fort bien. Est-ce-que-
- Veuillez m'excuser, Duc, mais je dois aller porter la bonne nouvelle au Roi.
- Bien sûr, bien sûr, je voulais juste vous demander, Astarté, pourriez-vous me rejoindre aux jardins d'Automne ce soir ?"

Astarté soupire et se recule. Les jardins d'Automne du palais sont connus pour abriter toutes sortes de rendez-vous galants la nuit tombée.
"Monsieur le Duc, je vous ai déjà dit-
- Je sais, je sais ! Loin de moi l'idée de vous forcer ou de poser la main sur vous, Prêtresse. Je souhaiterais simplement que vous m'accordiez une chance de vous prouver mon amour."

Son amour ? La rousse tiqua. Encore, elle pouvait admettre que le Duc l'appréciait sincèrement, ils se connaissaient depuis quelques années ; autant elle savait bien que ce n'était pas de l'amour qu'il ressentait pour elle. Seulement la volonté de s'assurer une vie de bonheur et de volupté en épousant la Prêtresse royale. Ce n'était pas la Prêtresse de Vénus et Séléné que l'on pouvait tromper sur l'amour.

"Je vous répète, Monsieur, que je ne partage pas vos sentiments, si tant soit est qu'ils sont réels. Votre place vous assure déjà un mariage avec les plus beaux partis du royaume. Je ne suis pas celle qu'il vous faut, je vous ai déjà expliqué que je ne compte pas me marier avant longtemps. Les prières afin d'apporter l'amour ne peuvent être efficace que sans pollution sentimentale, du moins c'est mon avis. Je ne vous rejoindrai pas ce soir, et je vous prierai de bien vouloir cesser de m'importuner. Maintenant, veuillez m'excuser mais je dois aller avertir le roi que la naissance s'est bien déroulée."

Astarté le plante là, relevant ses jupes et se hâtant vers le bâtiment royal. Le Château de Khanarune était depuis cent ans la demeure principale de la dynastie des Eldor, famille occupant le trône depuis deux siècles. L’enceinte du château était grande, organisée en carré autour d’une Cour principale. Au Sud, le bâtiment royal, et derrière les jardins de Zeus, que venait de traverser Astarté. Le parc se terminait par un cloître et un bâtiment religieux réservé aux naissances et au Clergé Astral. À l’Est, les quartiers des nobles les plus haut placés, et derrière eux, les fameux Jardins d’Automne. Au Sud, divers quartiers de domestiques ainsi que les écuries et le portail principal donnant sur la route. À l’Ouest, diverses salles de réception, de bal et d’honneur, ainsi qu’un 3ème parc, les jardins de Saphir.

La Prêtresse monte les marches menant au bâtiment royal, salue l’une de ses collègues, Prêtresse de Tellus, et traverse le hall jusqu’à la salle du Trône.
Le roi Kastel III, son souverain, s’y tient accompagné de sa femme, la reine Héris. Un page se tient à leurs côtés, venant manifestement d’apporter une missive que le roi déchiffre à l’aide d’une pierre grossissante. Astarté connaît de vue le page ; elle en déduit que la missive vient de l’intérieur du château. La reine aperçoit la jeune Prêtresse et sourit en se redressant sur son trône.
« Prêtresse ! Alors, quelles nouvelles ?
- La marquise a accouché sans problème d’un beau garçon, majesté. La nuit dernière, Mercure était dominant, nul doute que ce jeune homme suivra les traces de son père et partira en voyage autour de la planète.
- Parfait. Je ferais transmettre mes amitiés à la marquise. »

La reine parait satisfaite. Contrairement aux apparences, elle ne porte pas la famille Hisus dans son cœur, et savoir la famille en voyage aux quatre coins du globe ne fera que la rassurer.
« Merci de votre travail, Astarté. Vous apportez bonheur et joie à la Cour royale.
- J’en suis ravie, votre Grâce.
- Hé bien, mon époux, que se passe-t-il donc ? »

Le roi se tourne vers les deux femmes avec un petit sourire et brandit le billet.
"Ma chère, nous avons une invitée ! Astarté, voulez-vous bien aller l’accueillir et la mener jusqu’à nous ? Elle se trouve dans la Cour, au Sud."
La reine arbore une moue interrogative et Astarté acquiesce, se demandant bien qui peut être la mystérieuse inconnue.



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"Je suis un Passeur de portes et vous avez détruit ma porte, c'est pas de chance..."
Kitkat
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Région : Le pays de la neige et des caribous
Crédits : Niki/Kitkat

Univers fétiche : Ça dépend de mon humeur
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Kitkat
Mer 19 Aoû - 3:43
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Luxurya
De Yera

J'ai 25 ans et je vis partout et nulle part à la fois, à travers les continents. Dans la vie, je suis ce que les gens appellent une chevalière errante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis toujours en vie malgré les dangers qui sont sur la route et je le vis plutôt bien.


I'll take you to the sun - Kitkat 200817043354555330
> Née sur un autre continent que celui de Thédas, ce n’est pas la première fois que la chevalière y dépose les pieds. Aux dernières nouvelles, la jeune femme n’est jamais retournée dans sa ville natale depuis sa désertion. Passible de la peine de mort, elle n’a aucun intérêt à y retourner.
> Autrefois formée en tant que soldate de Yera à l’âge de 15 ans, Luxurya a refusé de s’attaquer à un village voisin de leur royaume, suite à la contestation des villageois d’envoyer leurs jeunes garçons pour qu’ils soient formés en tant que soldat. Avant d’être enfermée dans un cachot du royaume, cette dernière a préféré fuir, ce qui l’a obligée à souvent faire des choix difficiles.
> La plupart du temps, l’ancienne soldate se fait appeler Lux. Afin d’éviter de porter le titre de «déserteuse», la jeune femme s’est donnée comme titre celui de «chevalière errante». Pour une raison qui échappe les gens, la jeune femme présente une chevelure dorée presque blanche depuis sa naissance.
>Du côté du caractère, Luxurya est du genre à être blasée suite aux dix années qu’elle passe sur les grands chemins. Les continents, les pays et les royaumes se suivent et se ressemblent à quelques différences près. Curieusement, la jeune femme peut se montrer romantique au point où elle le démontre par des petits gestes, des attentions et des belles paroles malgré son manque de sérieux dans ses relations. C’est qu’elle peut être traitée de libertine par les mauvaises langues ou d’impure puisqu’elle a un intérêt pour la gent féminine. Aux tendances un peu utopiste, la chevalière espère un jour trouver un peu de paix intérieure, mais pour ça, il faudrait déjà qu’elle cesse de se torturer l’esprit par ses «bons soins». Parfois étourdie, il lui arrive de parler avant de réfléchir. De nature obstinée, l’asiatique peut être une vraie tête de mule quand elle s’y met, mais cette dernière arrive à contrer un minimum cet aspect de sa personnalité grâce à son mode de vie. La discipline a inculqué à Lux la maîtrise de son tempérament plus laxiste et à adopter un mode de vie un peu plus rigide. De temps en temps, la chevalière peut se montrer maladroite contre son gré, ce qui crée parfois des situations cocasses puisque la jeune femme tente de les camoufler sous son expression sérieuse.
I'll take you to the sun - Kitkat 200817043345621336


avatar : Moon Byul Yi copyright: Niki

Tes côtes te font souffrir. C’est que ta petite bagarre du jour t’a mené à recevoir un coup bien placé de la part d’un satané brigand. Fidèle à ton habitude, ton côté chevaleresque - ou ton imprudence, c’est au choix - a pris le dessus sur tout le reste et tu t’es empressée de venir en aide au vieille homme qui se faisait menacer par ce brigand. N’étant pas du genre à littéralement attaquer les gens dans le dos, tu as vite fait remarquer ta présence au malfaiteur, un acte qu’il n’a pas du tout apprécié puisqu’il a essayé de se jeter sur toi avec son poignard. Par réflexe, mais surtout par habitude, tu as su esquiver aisément le coup donné en traître, mais l’homme n’avait pas dit son dernier mot. D’un violent coup de pied, le brigand t’a frappé dans les côtes et malgré ta cotte de maille sous ta tunique, cela n’a pas empêché la vive douleur de te couper le souffle. Alors qu’il allait à nouveau te frapper, mais de l’autre côté, tu as su reprendre le dessus et te saisir de son poignard grâce à l’une de tes techniques de combat au corps à corps. Ni une ni deux, le voilà tombé au sol, toi au-dessus de lui avec un air triomphant sur le visage, son arme à la main tout en ordonnant au vieille homme de quitter les lieux. Certes, ce dernier souhaite te remercier chaleureusement d’être intervenue en sa faveur, mais tu ne cherches pas l’attention, la gloire et les remerciements de ceux que tu prends la peine de sauver. Tout ce que tu veux, c’est qu’il y ait un peu de justice dans ce bas monde, sauf que tu n’es pas la réincarnation de la justice. Tu n’es qu’une chevalière errante ou plutôt une saleté de déserteuse dans ton royaume natal.

Une pointe de colère se fait sentir dans le creux de ton ventre et celle-ci menace de s’enflammer dans tout ton corps. Oui, tu as mal et tu sais que cela va laisser des traces pendant quelques jours. Quoique, de quoi te plains-tu ? Bien entendu, tu vas avoir une énorme ecchymose sur ton flanc gauche, mais cela n’est rien en comparaison aux nombreuses cicatrices qui parcourent ton corps, même si la plupart d’entre elles sont peu visibles après plusieurs années. Cette fameuse colère est un mélange de la douleur que tu ressens, mais aussi de la frustration de voir des «monstres» de ce genre s’attaquer à plus faible que soit. Ton pied appuyé sur sa gorge, tu sais très bien que tu peux le tuer, pire encore, tu as envie de lui enlever la vie, car tu sais qu’il va recommencer dès que tu vas continuer ton chemin. Tout ce que tu as besoin de faire, c’est de retirer ton épée de son fourreau et lui asséner un violent coup sur le crâne. Non, tu n’es plus comme ça. Autrefois, tu agissais de la sorte pour simplement survivre, maintenant, tu as envie de commettre ce geste pour atténuer ta colère et pour te venger de son attaque malhonnête. Dans ses yeux, tu peux y lire de la peur, car il ne faut pas être un devin pour comprendre ce qui se déroule dans un coin de ta tête. Tu t’attends presque à ce qu’il te supplie d’épargner sa misérable vie de manière pathétique, mais ta décision est prise. D’un coup de pied qui se veut énergique, tu n’hésite pas à le frapper au niveau de la tempe dans le but de l’assommer et comme prévu, cela fonctionne sans que tu aies besoin de recommencer. Même si tu ne l’as pas tué, il aura au moins une sacré migraine au réveil. Son poignard toujours dans ta main, tu glisses machinalement celui-ci à ta ceinture en guise de «paiement» pour t’avoir blessé.

***

Cela doit faire quelques heures que tu te balades à cheval puisque le soleil est maintenant bien haut dans le ciel. Une main tenant la bride de ta monture et l’autre sur tes côtes encore douloureuses, tu donnes l’impression aux villageois que tu croises d’errer sans but sur les chemins de ce continent que tu as déjà visité il y a de ça un peu plus de cinq ans. Pourtant, tu n’es pas ici par le plus grand des hasards. Lors de ton dernier passage, tu avais apprécié le royaume de Férelden et tu comptes bien t’installer temporairement dans les alentours. Après une décennie à te balader du bout à l’autre du monde, tu as bien besoin d’une courte pause. Certes, tu ne sais pas si le roi qui est assis sur le trône est le même qu’il y a cinq ans, mais tu te fiches bien de ce détail, tout ce que tu souhaites, c’est de remplir ta bourse. Ici, tu trouveras bien un boulot qui te demandera d’occire un groupe de brigands, protéger des nobles de la haute société lors d’un déplacement ou bien quelque chose dans ce genre. Tant que cela te rapporte quelques pièces, ça va te convenir.

Une fois entre les murs du royaume de Férelden, tu continues de faire avancer ton cheval vers le château sans la moindre hésitation. Avec toute la confiance dont tu peux faire preuve, tu t’approches des deux gardes à l’entrée et par respect tu te décides enfin à poser pied à terre. En guise de salutation, tu appuis ton bras droit sur le haut de ton corps, ton poing posé juste au-dessus de ta poitrine du côté de ton coeur, puis tu te penches légèrement vers l’avant. «Bonjour.» Autant faire une bonne impression, surtout si tu veux prendre tes aises dans ce coin du monde. «Je suis Luxurya De Yera, vous pouvez me qualifier de chevalière errante. Je suis une étrangère, je ne viens pas de ce royaume ni même de ce continent. Je cherche du travail puisque je compte m’installer pendant quelque temps dans les environs, mais je sais que la coutume veut que je me présente d’abord auprès de votre roi afin de pouvoir exercer ma profession sous sa bénédiction.» Dans le but de prouver tes dires, tu ouvres l’une des sacoches se trouvant sur les flancs de ta monture. À l’intérieur, l’homme peut facilement remarquer ton armure. Sous ce soleil, si tu devais porter celle-ci en tout temps, tu ne serais pas en mesure de survivre très longtemps. Heureusement que sous ta tunique aux couleurs rouge et bleu d’un royaume quelconque, tu portes toujours ta cotte de maille par simple précaution.

Convaincu par tes paroles, le garde fait signe à l’autre d’aller chercher un page. Lorsque celui-ci arrive vers vous, ce dernier écoute attentivement le garde qui lui explique la situation et qui tu es. Après un bref échange avec le page qui s’éloigne en toute hâte vers le château, l’homme t’explique que tu dois ranger ton poignard dans l’une des sacoches sur ton cheval, mais que tu peux conserver ton épée puisque ton titre te le permet. Une fois dans la cour, tu t’approches de l’écurie, la bride de ton cheval dans ta main. Histoire de passer le temps, tu te contentes de flatter ta monture jusqu’à ce que tu vois une silhouette féminine s’approcher dans ta direction. Encore une fois, tu recommences ton petit manège avec ton poing au niveau de ton coeur tout en te penchant vers l’avant. «Bonjour.» Sans savoir si la jeune femme en face de toi connaît la raison de ta présence à Férelden, tu te contentes d’une présentation sommaire. «Je me nomme Luxurya de Yera, je suis ici pour rencontrer votre roi. Vous pouvez m’appeler Lux.» Puis, abandonnant ton air sérieux, tu te fends d’un sourire beaucoup plus charmeur. C’est que la belle inconnue qui te fait face ne te laisse pas de marbre. «À qui ai-je l’honneur ?» Demandes-tu à la fois par politesse, mais surtout pour ta propre curiosité.

@Erynh
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