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LE TEMPS D'UN RP

ROBIN+TINA le monde perdu.

@Robz
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Univers fétiche : Post-apocalyptique, touche à tout.
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@Robz
Mar 11 Aoû - 0:06
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Enfermés dans un bunker, ils sont le dernier espoir de l'humanité.


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@Robz
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Mar 11 Aoû - 0:17
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Robin Jude
Rowling

Robin a perdu ses parents quand il était gamin : un accident de voiture d'où il est sorti indemne. Il n'a pas de souvenir de cette époque, il était trop jeune et s'en contente très bien. En réalité Robin a été élevé par son oncle et sa tante, en compagnie de son cousin et de sa cousine. Il s'en porte à merveille, ne voit pas la différence entre eux et lui. Pourtant, Robin est désireux de l'attention de son oncle. Il veut tout faire pour le rendre fier et pour être digne de lui. S'il est principalement lié et pourfendeur des idées de son oncle, son cœur peut parfois le mener à vouloir faire certaine choses différemment. Pourtant, sa dévotion et son besoin de reconnaissance le pousse à faire des choses qu'il sait être en contradiction avec ses convictions profondes.

ROBIN+TINA le monde perdu.  -Daniel-Sharman-daniel-sharman-40726541-540-250


Daniel Sharman :copyright:️ pretty girl
La porte a été fermée de l'intérieur par les gens qui se sont cachés là pour survivre. Ils sont tous là parce qu'ils l'ont mérité, parce qu'ils ont eu le choix de faire les choses bien avant que le monde ne prenne fin. Mais tous n'ont pas vraiment fait ce choix : les plus jeunes ont été pris avec leurs parents qui eux avaient fait un choix de vie différent. Aucun ne va crier qu'ils ne sont pas contents d'avoir été sauvé ; c'est comme ça, ils sont en vie pendant que le reste du monde est en train de mourir. Mais maintenant qu'ils sont tous en bas, enfermés à jamais dans le bunker, certains sont pris de pitié pour les gens qu'on entend hurler à l'extérieur. Au début, on aurait pu croire que c'était une bombe, ou une tempête au dessus de la porte. Mais au fil des minutes, les gens sont devenus de moins en moins nombreux. De moins en moins en vie. Alors on reconnaissait plus les mains frappant contre la lourde ferraille que le vent. On entendait plus les cris que les tambours. Et puis tout a prit fin en une fraction de secondes ; le reste de l'humanité est mort au dessus de leurs têtes pendant qu'eux continuaient à respirer lourdement à cause de la peur. A cause d'une part de leur humanité qui a disparu en même temps que les derniers cris.

Lorsque quelqu'un a voulu les aider, il était déjà trop tard. Mais la cohue a commencé à prendre la plupart du monde. Ils se font peur à parler des autres, à hurler que la vie sous terre n'est pas ce qu'ils veulent. La minorité des gens se fait le plus entendre ; mais ça énerve aussi ceux qui désirent être là. Ceux qui sont heureux d'avoir été sauvés de la fin du monde. Ils en viennent rapidement aux mains, et les gardes du bunker n'hésitent pas à se faufiler au centre de la pièce pour tenter de retenir les perturbateurs. Mais c'est un homme grand, fin et élancé qui fait régner l'ordre en levant son arme et en tirant une balle unique en l'air. Elle s'écrase dans la pierre au dessus de leur tête sans jamais parvenir au bout de son épaisseur.

Il a hurlé que l'ordre devrait régner immédiatement, ou que les perturbateurs seraient immédiatement conduit à la porte métallique pour être enfermés et lâchés à la radioactivité pour mourir comme tous les autres. Après ces mots, personne ne sait plus vraiment si c'est le coup de feu ou la menace du chef de garde qui a ramené le silence. Mais tout le monde se tait. Tout le monde le regarde avec l'appréhension que l'application de la peine tombe.

Quelqu'un bouscule dans la foule ; un garçon arrive du ponton de sécurité qui sépare la zone d'arrivée du reste du bunker. Certain des milles survivants sont déjà à l'intérieur ; en train de se faire enregistrer ou en train de visiter et d'occuper leurs logements définitifs. Mais lui revient dans ce sens parce qu'on l'a prévenu par la radio de la balle tirée en l'air. Il bouscule donc la foule pour venir au milieu de la pièce circulaire à l'escalier en pente. La dernière personne qu'il bouscule est une fille à laquelle il ne fait même pas attention ; il voit juste ses cheveux blonds au carré voler à son passage parce qu'elle doit se retenir à quelqu'un d'autre pour ne pas tomber au sol. Il y a déjà bien trop d'animation dans le bunker pour que les choses se passent correctement pour ce qui reste de l'humanité.

'' - Tu peux pas choisir qui mettre à la porte !'' Le jeune homme hurle ces mots en levant son doigt face au chef de la sécurité. '' Tu n'as pas ce pouvoir ici.''

Robin sait de quoi il parle. Certain des gens autour de lui, les plus jeunes et les moins informés se tournent vers lui comme s'ils étaient surpris qu'un être si jeune puisse avoir l'esprit d'être à la tête de cette infrastructure. Mais Robin ne dirige pas cet endroit, il connaît cependant très bien et personnellement l'homme qui dirige déjà cet endroit. Il le défendra coûte que coûte, son oncle. Son père adoptif. Celui qu'il aime malgré sa folie des grandeurs et son audacieuse faculté à toujours avoir raison. Quoi qu'il dise.

'' - Ouai, mais c'est mon rôle de faire régner l'ordre !'' Le chef de sécurité, au crâne rasé, voudrait avoir le dessus sur la situation. Il essaye, tente de prendre la main sur la situation des maintenant pour garder les gens sous contrôle.
'' - Ton travail, à l'instant, c'est de diriger les gens vers les hôtesses d'enregistrement !'' Le plus jeune hurle encore. Sa voix porte, il ne se dégonfle pas devant celui qui tient l'arme. '' Alors tout le monde bouge ! Allez, c'est par-là que ça se passe ! ''

Maintenant, il se détourne de l'homme rasé pour se retrouver face à face avec les gens à sa hauteur. Et ses mains se lèvent pour mimer de les pousser dans la bonne direction. Robin ne fait pas attention aux regards qu'on lui porte ; le regard sévère, il veut juste que tout le monde soit installés.
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Univers fétiche : J'apprécie les univers de survie. Je suis attirée par ce qui concerne les zombies. Je suis attirée par le science-fiction. J'aime toucher à tout.
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Mar 11 Aoû - 7:49
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Tina Thomsen
Physiquement, Tina ressemble davantage à sa mère. À côté de son père, elle est menue. Il est costaud et barbu. Il s'est habitué à la surnommer Tiny, car elle est minuscule à côté de lui. Ils se font mutuellement confiance depuis que sa mère est décédée. Ils sont soudés. C'est un homme de parole, en plus d'être un employé essentiel du bunker. De base, c'était le projet de leur mère, d'entrer dans cet endroit. Tina s'est depuis longtemps engagée à devenir bio-informaticienne, d'où ses cheminements scolaires.
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Tina est asthmatique, mais on lui a toujours dit que dans le bunker, tout irait bien. Elle est intelligente et entêtée. Mais elle ne se laisse pas influencée par ceux qui disent qu'une fille intelligente ne peut pas être forte. Elle a toujours eu un faible pour les entraînements au corps-à-corps, notamment la lutte. Sûrement parce que son père apportait une énorme présence masculine à la maison. Son père devra accepter l'homme de sa vie.
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Elizabeth Lail :copyright:️ Hemera
Sitôt que l'alerte est lancée, que les fidèles sont prévenus de l'ouverture des bunkers, Tina a tout juste le temps d'enfiler son sweatshirt rouge fétiche ainsi qu'un jean par-dessus son pyjama avant de fuir. Personne n'est attendue ; ils doivent arriver dans les temps s'ils ne veulent pas se retrouver face à des portes closes. Ils connaissent l'emplacement du bunker, parce qu'ils font partis des privilégiés à pouvoir y entrer. Les malchanceux périront sans savoir qu'un bunker souterrain avait été établi à quelques kilomètres de leur domicile. L'espace est restreint, malheureusement. C'est la survie qui compte désormais. Tina, impuissante, assiste aux premiers bombardement, assise dans la voiture de son père. Il conduit sans respecter aucune limite routière. Ça n'a plus d'importance désormais.

Papa? qu'elle s'inquiète, stupéfaite, après avoir marché une longue distance pour atteindre les portes ; une marée d'hommes, de femmes et d'enfants sont attroupés à l'entrée afin d'entrer.
Certains ont vendu la mèche, marmonne son père dans sa barbe, constatant qu'il y a bien trop de personnes pour la capacité du bunker. Reste près de moi Tiny.

Son père est un homme costaud et imposant, possédant un très grand coeur. Mais ce coeur doit parfois se fermer s'il veut protéger son enfant, dernier souvenir qu'il lui reste de sa défunte femme. Pour sa Tiny, il ferait n'importe quoi. Il joue des coudes et des épaules pour se frayer un chemin dans la foule énervée. Il tient fermement sa fille afin qu'elle ne se dérobe pas à sa poigne. Il sera à la hauteur de son rôle de père. À quelques reprises, la fille doit réajuster son sac, car des mains s'agrippent aux bretelles pour la retenir. Elle ne sait pas quel chemin prendre, mais son père, bien plus grand, voit au-dessus des têtes. Elle se laisse traîner, croisant par moment des regards terrifiés. Les lueurs qui percent la nuit, et qui n'ont rien de naturelle, sont cauchemardesques. L'apocalypse est à leurs portes.

Son père parvient à les faire passer. Et au moment d'arriver à l'escalier pour descendre, il empoigne sa fille à la taille, la soulève de moitié histoire qu'elle puisse passer devant lui. Il veut s'assurer de la voir entrer avant lui dans le bunker si les portes devaient fermer avant qu'ils ne soient en sécurité. Elle voudrait tendre la main à tous ces innocents pour leur venir en aide, mais malgré son grand coeur, elle doit continuer à avancer. Lorsque le brouhaha se calme, elle panique. Le vide est lourd et assourdissant. Son père presse son épaule pour la rassurer. Les portes sont fermées `les coups s'estompent. Et malgré la dureté de cet endroit, on peut sentir la terre trembler sous les explosions. Est-ce que ça peut réellement tenir? Elle doute un court instant, sachant que son père ne l'aurait pas conduite ici sans être sûr.

On la bouscule. Elle retient de justesse son sac-à-dos. Son minois suit des yeux l'homme qui intervient, qui tente de calmer la foule et de contrôler l'homme en abus de pouvoir. Son père et elle, une fois à l'intérieur, cessent leur descente, interpellés malgré eux par cet échange. D'autres ne pensent qu'à descendre au plus vite.

Tu n'as pas ce pouvoir ici, qu'on entend. Alors tout le monde bouge! Allez, c'est par-là que ça se passe!
Mais vous êtes cons ou quoi? Il y a encore des gens dehors. Ma mère n'a pas eu le temps d'entrer!

L'un s'énerve. Un autre le suit. Le troupeau est mitigé entre survivre et aider les personnes dans le besoin. Des personnes qui sont probablement mortes à l'heure actuelle. Ça commence déjà à se bousculer pour tenter de repousser les hommes qui essaient de les diriger. Tina entend son père lui glisser quelques mots à l'oreille, du genre : descends, je te rattrape. Mais elle n'est pas convaincue qu'un homme aussi large que lui pourra les raisonner. Même s'il est diplomate et intelligent, ces gens sont apeurés et furieux. Elle secoue donc brièvement la tête. Elle glisse deux doigts entre ses lèvres et s'empresse de siffler bruyamment. Elle a su jouer de sa respiration avec le temps. Autour d'elle, si on faisait la sourde oreille aux propos de l'homme, maintenant on est assourdi. Ça crée une onde de silence passagère avant que quelques murmures reviennent. Pas besoin de mots pour expliquer que le protocole doit être suivi. Une brève intervention sans qu'elle n'ait à ouvrir la bouche ; un sifflement qui veut tout dire ; c'est par là que ça se passe. Elle toise vaguement celui qui l'a bousculée avant de lui tourner le dos. Dès lors, son père lui emboîte le pas. Il y aura d'autres téméraires, mais les gens sont assurément trop apeurés pour argumenter immédiatement. Ça commence déjà à mieux circuler, même si les regards sont meurtriers. L'effet de foule est simplement moins dense.  

En arrivant devant une hôtesse, Tina montre sa carte pour certifier qu'elle est autorisée à être là. Du coin de l'oeil, elle voit néanmoins un homme être refusé, car il n'a pas atteint  le niveau. Elle reste un moment figée, ne sachant si elle doit intervenir. Vont-ils réellement sortir un homme qui a réussi à entrer? Un garde escorte l'homme à l'écart. Elle est sur le point de faire un mouvement, mais son père la garde immobile d'une poigne ferme à l'épaule. Elle peut donc récupérer sa carte. Elle est encore en ligne quand un autre type, à bonne distance, grogne entre ses dents : tu paieras pour la mort de ma mère. Son père ne manque pas de lui rappeler qu'ils font ça en l'honneur de sa mère et qu'elle fera bien de se tenir tranquille le temps qu'ils s'installent. Après elle pourra se plaindre. Elle reste inquiète en voyant le type s'éloigner. Connaître des techniques de combat de veut pas dire savoir se battre. C'est en marchant vers leur lieu de vie qu'elle prend conscience de la légèreté de son sac. Elle le glisse donc sur son flanc afin de vérifier à l'intérieur. Peu importe ce qui est tombé, elle sait qu'il manque au moins deux choses importantes, et une chose inutile. Son carnet de notes de codes informatiques, son inhalateur qu'elle ne devrait pas exposer à tout va, et sa balle de aki.


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Mar 11 Aoû - 15:06
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Robin Jude
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Robin a perdu ses parents quand il était gamin : un accident de voiture d'où il est sorti indemne. Il n'a pas de souvenir de cette époque, il était trop jeune et s'en contente très bien. En réalité Robin a été élevé par son oncle et sa tante, en compagnie de son cousin et de sa cousine. Il s'en porte à merveille, ne voit pas la différence entre eux et lui. Pourtant, Robin est désireux de l'attention de son oncle. Il veut tout faire pour le rendre fier et pour être digne de lui. S'il est principalement lié et pourfendeur des idées de son oncle, son cœur peut parfois le mener à vouloir faire certaine choses différemment. Pourtant, sa dévotion et son besoin de reconnaissance le pousse à faire des choses qu'il sait être en contradiction avec ses convictions profondes.

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Le sifflement remet tout le monde dans les rangs, et même si ça prend quelques instants avant qu'ils n'avancent dans le couloir propice, les gens se mettent en mouvement. Ils s'animent tous de quelque chose de différent, même si l'ardeur précédente reste présente. Les yeux de Robin se sont posés sur la fille qui a sifflé, celle qu'il a poussé mais ses idées sont déjà bien loin de ce moment. Il se contente de soutenir quelques instants son regard, une façon silencieuse de la remercier, mais Robin ne bouge pas contrairement à elle. Il attendra dans cette pièce circulaire aussi longtemps qu'il le faudra pour que la dernière personne en sorte. Et c'est le chef de la sécurité qui est le dernier sur la liste : il attend, lève sa main pour montrer à Robin qu'il suivra juste derrière ce dernier. Et même si le neveu du régent n'est pas à l'aise à le savoir derrière lui, il avance jusqu'aux hôtesses qui ont bien du mal à suivre avec toutes les personnes qui s'entassent.

'' - Qu'est-ce qu'on va faire d'eux ?'' Il demande à son oncle, en ayant peur de le regarder. Alors il se concentre sur les gens qui sont prit, peiné pour ceux qui sont venus sans avoir le bon rang.
" - Voyons d'abord combien ils sont." Répond l'homme à la barbe blanche, qui croise ses bras, là dans un coin de la pièce en retrait des autres. " Ne te précipite pas à des conclusions."

Robin a légèrement tourné son visage vers son oncle, et ses yeux ont croisé les siens. Le plus vieux sourit, et ça laisse perplexe le plus jeune. Mais il a l'habitude que l'autre soit tant énigmatique. Il sait qu'il doit se contenter de cette réponse, et même s'il aurait aimé pouvoir rester là pour voir jusqu'au dernier recensé, Robin sait qu'il a d'autres choses à faire.

Les couloirs sont nombreux, le bunker est comme un labyrinthe dans lequel il serait facile de se perdre pour quiconque ne le connait pas. Mais voilà déjà deux ans que Robin vit à l'intérieur de ces murs imperméables à la radioactivité. Bien sur, il pouvait en sortir lorsqu'il le désirait ou que c'était nécessaire, mais à présent, il connaît chacun des coins du bâtiment comme le fond de sa poche. Ca lui est utile pour se rendre d'un endroit à un autre le plus rapidement possible. Alors il est retourné à ce qu'il était précédemment en train de faire.

" - Je t'ai déjà dis d'emmener ta radio partout." Sa tante le gronde lorsqu'il rentre dans le bureau ovale : non, son oncle n'a pas honte ni peur des grandeurs.
'' - Il faudrait que tu me l'accroches à la ceinture.'' Robin est plus à l'aise avec Miranda parce qu'elle a de l'humour. Parce qu'elle est plus terre à terre, parce qu'elle suit son époux en qui elle croit, mais n'a pas le même égocentrisme que lui.
" - Même avec ça, tu pourrais la perdre." La mère adoptive se met à rire en déposant sa main sur l'épaule de son neveu tout en se dirigeant vers l'ordinateur central. " On sait tous à quelle vitesse tu perds tes vêtements."

Robin rit légèrement à cet humour mal placé. Mais il sait, que contrairement à son cousin et à sa cousine, il n'est pas capable de s'arrêter avec une fille en particulier. C'est surtout parce qu'il refuse de s'attacher, ne se laisse même pas le temps de le faire, parce que Robin ne veut pas ressentir la soumission et la dépendance qu'il voit chez sa tante. Il se dit que c'est plus facile de vivre sans aimer profondément quelqu'un. Mais il est stupide de cette façon de pensée, car il n'est pas capable que lui aussi se retrouve dans la même situation que sa tante vis-à-vis de son oncle. Robin  a des oeillières qui cachent la misère.

La salle circulaire a été sécurisée d'ici dès lors où elle a été vidée. Miranda regarde les écrans de son ordinateur de contrôle, et voit tout ce qui se passe. Robin lit sur son visage qu'elle est inquiète, mais la femme paraît forte et continue de sourire. On lui demande de rejoindre Clarisse dans les locaux privatifs. Le neveu n'a pas attendu qu'on lui répète une deuxième fois ; il est sorti du bureau ovale en emportant sa radio cette fois-ci.

" - Et mon bisou, il arrive quand ?" Sa cousine tient un calepin contre sa poitrine, mais elle pose le bouchon de son crayon sur sa joue jusqu'à ce que Robin y dépose ses lèvres. " Bon jour de ralliement à toi aussi."
" - Arrête de donner des noms à ce qui n'en a pas." Il se moque légèrement, mais tire sur le calepin pour voir ce qu'elle note : le numéro de la porte, et le nom de la famille qui s'y installe. " Est-ce qu'il y aura de la place pour tout le monde ?"

Dans le regard de Clarisse, qui ne sait pas mentir, Robin décèle ce qu'elle ne peut pas dire à voix haute. Son coeur se sert, il sait que sa cousine ressent la même chose. Mais il souhaite passer à autre chose. Alors pendant qu'elle frappe à la porte qui se trouve devant elle, Robin attrape la petite bonbonne qu'elle tient dans sa main. Il a à peine le temps de demander ce que c'est, que ce curieux a ouvert le capuchon et appuyer un coup : le médicament contre l'asthme s'évapore dans les airs. Ca le surprend, mais il referme le truc et le tend à Clarisse qui déjà, voulait le reprendre.

" - T'es vraiment con, ma parole..." Elle se moque, mais cogne une nouvelle fois face à la porte que personne ne semble vouloir ouvrir. Mais Clarisse a vu deux personnes entrer à l'intérieur : un père et certainement sa fille. Ou un vieux et sa dernière conquêtes. " On a trouvé ça dans les couloirs. Je profite de faire le tour pour..."

Mais la porte s'ouvre enfin. Clarisse, une blonde aux longs cheveux descendant jusqu'à ses fesses, reste là. Tout sourire, aimable, bienveillante pour accueillir les nouveaux venus. Elle salut la personne qui lui ouvre du mot commun qu'ils ont tous pour se saluer, baisse légèrement la tête dans un signe de respect. Robin en fait autant, mais il a déjà envie de s'éclipser. Il n'aime pas spécialement jouer les gros bras, c'est le rôle de son cousin. Mais quand il voit par dessus l'épaule du père, il repère la fille qui a sifflé pour donner un souffle de calme sur la population énervée. Elle retrouve son médicament, pas le reste.

" - Les enregistrements sont finis." La radio de Robin résonne dans le brouhaha, mais personne autour mise à part eux semblent entendre ce qui s'y dit. " On a mit les inférieurs dans le sasse d'entrée en attendant Phillip."
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Mar 11 Aoû - 17:58
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Tina Thomsen
Physiquement, Tina ressemble davantage à sa mère. À côté de son père, elle est menue. Il est costaud et barbu. Il s'est habitué à la surnommer Tiny, car elle est minuscule à côté de lui. Ils se font mutuellement confiance depuis que sa mère est décédée. Ils sont soudés. C'est un homme de parole, en plus d'être un employé essentiel du bunker. De base, c'était le projet de leur mère, d'entrer dans cet endroit. Tina s'est depuis longtemps engagée à devenir bio-informaticienne, d'où ses cheminements scolaires.
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Tina est asthmatique, mais on lui a toujours dit que dans le bunker, tout irait bien. Elle est intelligente et entêtée. Mais elle ne se laisse pas influencée par ceux qui disent qu'une fille intelligente ne peut pas être forte. Elle a toujours eu un faible pour les entraînements au corps-à-corps, notamment la lutte. Sûrement parce que son père apportait une énorme présence masculine à la maison. Son père devra accepter l'homme de sa vie.
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Globalement, ils connaissent le chemin de leurs quartiers. Son père connait cet endroit davantage qu'elle. Ils ne tardent donc pas à trouver leur porte et à se réfugier dans leurs quartiers. C'est tout petit, mais ils ont chacun un lit. L'un était destiné au père et à la mère. Ils ont tout le nécessaire dans cette pièce. Certainement mieux installés que bon nombre de familles. Ils ne prennent même pas le temps de s'installer.

T'as bien fait ça, petite, félicite son père en venant étreindre longuement ses épaules.

Elle cache son visage contre son torse afin de savourer cet instant dont plusieurs familles sont désormais privées. Certains ne pourront plus jamais revoir leurs proches ; ils sont définitivement morts. Le monde a créé sa propre destruction. Sortir ne les ramènera pas à la vie. Tina n'est pas insensible. Elle comprend leur peine. Elle a déjà traversé les épreuves du deuil, elle sait à quel point c'est douloureux. Plusieurs membres de ce bunker l'ont d'ailleurs aidée dans cette épreuve, même si elle aurait préféré qu'ils ne se mêlent pas de sa vie privée. Sa mère était une membre active du mouvement. Voilà pourquoi on a énormément contribué à soutenir sa famille. Ou était-ce à cause de leurs compétences? Il est arrivé souvent que Tina soit mal à l'aise, mais elle s'est pourtant faite plusieurs connaissances et amis. C'est au décès de sa mère qu'elle s'est davantage impliquée. Elle savait que cet endroit pourrait sauver une partie de l'humanité.

Est-ce que tu pleures? demande son père qui recule légèrement le visage pour essuyer quelques gouttes à ses yeux à l'aide de ses deux énormes pouces.
Juste heureuse que tu sois là avec moi, qu'elle répond, un doux sourire aux lèvres ; il faut bien trouver du réconfort dans ce malheur.

À peine sont-ils installés qu'on toque à la porte. Son père va ouvrir, mais elle reste plantée au centre de la pièce pour savoir ce qui il s'agit. En se décalant légèrement sur la droite, elle peut voir une fille aux longs cheveux blonds accompagnée du type qui tentait de calmer la foule. Elle paraît soudain perplexe, ses sourcils à peine subtils lorsqu'ils se froncent. Vient-il ici pour la réprimander de son geste? Les personnes effectuent la salutation. L'homme répète les formalités en guise de respect, inclinant également la tête. Tina ne parle pas, mais elle baisse les yeux de manière à suivre le mouvement. Elle n'a jamais réellement aimé cette habitude. Elle essuie rapidement son nez de sa manche rouge. Le père écoute attentivement ce qui se raconte à la radio ― du moins, ce qu'il parvient à comprendre au travers du grésillement ― afin de se tenir informé. L'agitation et la tension sera à son comble.

Ça bouge beaucoup, qu'il se contente de dire pour faire la discussion, sans émettre le moindre jugement, même s'il n'est pas d'accord avec le rejet d'une partie de la population ; il attend de voir comment les choses vont évoluer. Je ferais bien d'aller voir mon supérieur, on aura peut-être besoin de moi. Je t'aime, qu'il dit à sa petite maintenant proche de la porte, puis il embrasse son front en ajoutant : gardes toujours ta clé sur toi si on te demande de t'identifier.
Je t'aime aussi, papa.

Il s'excuse auprès des visiteurs, mais leur dit que s'ils ont des questions, ils peuvent s'adresser à sa fille, puisque la fille aux longs cheveux blond à dit " je faisais le tour pour... " ; le père se sait à sa place ici, donc ne craint pas de s'éclipser. L'homme s'éloigne déjà afin d'aller vérifier auprès de son supérieur que rien n'a été endommagé lorsque le ciel est tombé. S'il doit réparer de l'équipement ou des machines, ça doit se faire maintenant avant que cela n'ait des répercussions. Tina se retrouve à l'embrasure de la porte, remarquant aussitôt qu'on tient son inhalateur. Elle sort ses mains de ses longues manches, soudain illuminée de gratitude.

J'ai eu peur de l'avoir égaré dehors. Merci beaucoup.

Son regard les observe tous les deux lorsqu'elle les remercie. Elle récupère son médicament dans l'espoir qu'elle n'aura pas à y être dépendante... ou dans l'espoir de ne pas avoir à donner d'explications. Dans ce bunker, elle ne devrait pas être confrontée aux poils d'animaux ou aux allergènes de la nature. Ça lui manque déjà de s'asseoir dehors pour profiter du soleil, mais elle évite d'y penser avec trop d'ardeur pour le moment, sinon elle risque de trouver le temps vraiment très long. Elle redoute cependant l'humidité et l'engorgement des bouches d’aération. Elle enfonce l'inhalateur dans le fond de sa poche. Observant ensuite les deux individus, elle remarque qu'ils n'ont rien ramené d'autres. Elle se gratte la tempe avant de demander :

Vous n'auriez pas trouvé un carnet de notes également? Mon sac s'est ouvert et... elle désigne rapidement son sac entrouvert sur le lit, qu'elle n'a pas eu le temps de défaire.

Ses recherches sont importantes, certes, mais ce qui risque de lui manquer davantage, c'est la photo de sa mère qu'elle avait glissé entre les pages pour la voir chaque jour. Elle préfère ne pas mentionner ce détail. On entend encore parfois des bruits sourds, alors Tina a le réflexe de lever les yeux au plafond. À se demander si ces sons proviennent de l'intérieur du bunker ou de l'extérieur. Elle essaie de rester sereine, mais elle s'inquiète terriblement pour l'avenir de leur espèce. Elle se dit qu'elle ne sera pas capable de rester enfermer dans cette pièce alors que la vie de centaine de personnes sont menacées. Elle aimerait savoir ce qu'il va leur arriver, mais elle se dit qu'il serait préférable de le demander à son mentor.

Je ne suis encore jamais descendue aussi bas hormis pour nos quartiers lors des simulations, vous pouvez m'indiquer où trouver le professeur Simeon?


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Univers fétiche : Post-apocalyptique, touche à tout.
Préférence de jeu : Les deux
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Ven 13 Nov - 20:30
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Robin Jude
Rowling

Robin a perdu ses parents quand il était gamin : un accident de voiture d'où il est sorti indemne. Il n'a pas de souvenir de cette époque, il était trop jeune et s'en contente très bien. En réalité Robin a été élevé par son oncle et sa tante, en compagnie de son cousin et de sa cousine. Il s'en porte à merveille, ne voit pas la différence entre eux et lui. Pourtant, Robin est désireux de l'attention de son oncle. Il veut tout faire pour le rendre fier et pour être digne de lui. S'il est principalement lié et pourfendeur des idées de son oncle, son cœur peut parfois le mener à vouloir faire certaine choses différemment. Pourtant, sa dévotion et son besoin de reconnaissance le pousse à faire des choses qu'il sait être en contradiction avec ses convictions profondes.

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Daniel Sharman :copyright:️ pretty girl
Le cousin et la cousine sont tous les deux là lorsque le père de l’autre famille embrasse sa fille sur le front : il est sur le point de partir, certainement pour jeter un oeil au reste du bunker, certainement pour donner un coup de mains à ceux qui en ont besoin. Papa. Cette distinction fait comprendre à Clarisse le lien de famille qui unit les deux êtres : alors elle le marque sur son calepin comme si c’était quelque chose d’important. Son rôle, à Clarisse, est de note toutes les informations qu’elle peut recueillir sur les personnes qui ont réussi à s’établir dans le bunker. Bien sûr, son père a déjà tout un catalogue d’information sur les personnes qui font parties de cette congrégation. Pourquoi le fait-elle une nouvelle fois, alors ? Pour être sur que tout concorde, pour être sur que personne n’a prit la place d’un autre, pour être sur qu’il n’y a aucun mensonge, qu’il n’y a aucun plan foireux. Tout doit être parfait pour ce qui reste de l’humanité. Clarisse se décale légèrement pour laisser passer le père, baissant une nouvelle fois son visage en signe de respect. Voilà qu’elle percute légèrement le torse de Robin qui n’avait pas bougé ; même s’il n’a vraiment rien à faire ici. Garder un oeil sur Clarisse, sur la façon dont les choses se déroulent : garder tout le monde en sécurité, en somme. Il s’est contenté de poser sa main sur l’épaule de Clarisse pour l’empêcher de reculer plus.

” - J'ai eu peur de l'avoir égaré dehors. Merci beaucoup.
“ - Tu pourras passer à l’infirmerie, en cas de besoin.”
 Se contente de dire Clarisse, grand sourire aux lèvres lorsque Tina récupère sa bonbonne contre l’asthme. La blonde est heureuse d’avoir retrouver la personne à qui ce médicament appartenait ; elle est toute fière, roule des épaules en lançant un bref coup d’oeil à Robin. ” Non, mais tu pourras aller faire un tour aux objets trouvés d’ici une semaine… je pense.”

Clarisse répond à la question de Tina au sujet de son carnet d’écriture, avec autant de bonne humeur. Elle aurait voulu pouvoir faire le plaisir de rendre ses affaires à la nouvelle, mais un c’est mieux que rien. Robin, lui, se contente de jeter des regards dans le couloir. C’est bruyant : certain sont heureux d’être en vie et commence déjà à faire la fête avec des rires trop forts, d’autres pleurent à cause des morts qu’ils viennent de subir. Le jeune homme se contente de froncer les sourcils en voyant une enfant être prise dans les bras de sa mère, en pleure, criant qu’elle veut voir son père. Mais son père est mort, n’est-ce pas ? Ce n’est pas parce qu’eux avaient le niveau pour entrer, que ce fut le cas du père. Ou peut-être fut-il simplement trop long à rejoindre le bunker, peut-être qu’il était de ceux à frapper contre la porte imperméable aux radiations.

” - Je ne suis encore jamais descendue aussi bas hormis pour nos quartiers lors des simulations, vous pouvez m'indiquer où trouver le professeur Simeon?”
” - C’est pas le moment d’aller se promener.” Robin prend la parole, pour la première fois, mais il ne la regarde pas. Ses yeux fixent toujours le bout du couloir où les choses semblent prendre de l’ampleur : surement des caprices au sujet des logements. ” A moins que tu fasses partie de l’équipe de maintenance ?”

Son regard se pose enfin sur Tina. Il est sérieux : tout le monde devrait rester dans ses quartiers pendant les prochaines heures. Parce que les bruits qu’on entend au dessus, c’est la Terre qui meurt. Parce qu’on ne sait pas ce qui pourrait se dérouler avec les gens à l’intérieur : si une émeute se lance, il y aura obligatoirement des victimes innocentes. Alors il demande, presque avec insistance. C’est Clarisse qui se met à rire ; elle sent l'anxiété dans la voix et la façon d’être de son cousin. Alors elle lève les yeux au ciel, vient même taper avec douceur son calepin contre le torse de Robin.

” - Peut-être que Brutus a raison. Il vaut mieux pour ta sécurité que tu restes ici. On dira au professeur Simeon que tu le recherches, et il prendra contact avec toi, ça te va ?”

Le tutoiement semble si facile pour eux. C’est certainement le problème le plus gros de leur famille : leur oncle leur a donné cette vilaine habitude. A croire qu’ils connaissent tout le monde, qu’ils sont proches de tout le monde. C’est surtout qu’ils n’ont pas l’habitude d’être tant entourés, c’est à croire qu’on perd la politesse à force d’être avec les même personne, jour après jour, depuis deux ans. C’est presque comme s’ils avaient oublié comment se comporter face à des gens qu’ils n’ont jamais vu.

” - De toutes façons, il va falloir que tu répondes à mes quelques questions avant quoique ce soit, comme ton papa est parti.” Puisque Clarisse ne va pas lâcher la jeune femme malade face à elle, Robin se contente de reposer son attention à l’autre bout du couloir. Il vient même poser son épaule sur le mur face à la porte de la famille de Tina, après que quelqu’un soit passé derrière lui en courant. La blonde aux cheveux longs se contente alors de montrer son calepin et son stylo à Tina. ” Ca va te paraître, parce qu’on a déjà tout ça dans nos dossiers… mais c’est juste une vérification, d’accord ? Alors je vais avoir besoin de ces informations… et celles de ton papa aussi.”

Clarisse n’aura aucun mal à donner la liste des choses qu’elle désire, et même si elle donne tout d’un coup, la blonde pourra répéter les informations au cas par cas pour que Tina puisse y répondre. Prénom, nom, âge, adresse, ancien métier et celui qu’elle opérera dans le bunker, ainsi que la liste de ses amis et membres de la famille qui devraient être dans le bunker avec elle. Clarisse aura noté tout ce que Tina aura pu lui donner comme informations, et bien sûr, elle en demandera même d’autres : maladies, addictions, tatouages et hobbies. C’est à croire que la liste ne s’arrête jamais, car elle veut aussi les mêmes indications pour son père qui est déjà parti.

” - Tiens,” Qu’elle dit ensuite en sortant de sa poche un autre calepin ; cette fois, c’est un papier qu’elle peut déchirer et où se trouve une date, et une heure dessus. Elle sourit de toutes ses dents avant de tendre le papier à la dénommée Tina. ” C’est le bon que tu devras présenter à l’infirmerie pour qu’on te mette l’implant contraceptif. Ne soit pas en retard.” Clarisse porte déjà le sien : il est hors de question qu’il y ait des grossesses à l’intérieur du bunker, du moins, pour le moment. Cette zone et leurs provisions ne sont pas faite pour ça. Cela ne semble gêner aucun des deux, peut-être est-ce parce que Robin n’écoute pas leur conversation. ” J’aurais pu me présenter avant… moi, c’est Clarisse. Lui, c’est Robin. On fait parti du comité d’élite du bun…”

Mais la jeune femme n’a pas le temps de finir sa phrase, parce que ça dégénère complètement à l’autre bout du couloir. Des cris, et des coups sont portés entre deux hommes. Robin réagit au quart de tour à partir du moment où le premier coup est lancé : rapidement, il se fraye un nouveau passage dans la foule du couloir. Tout le monde semble se coller au mur, ou carrément rentrer dans leurs dortoirs, soit pour se protéger, soit pour qu’on ne se méprenne pas et qu’on les confonde avec les fauteurs de troubles.

Puisqu’il a vu la scène du début à la fin, Robin n’a aucun doute lorsqu’il agripe le noir qui pose problème. Parce qu’il est entraîné, parce qu’il sait comment agir, il n’a pas de mal à le coller au sol pour que tout ça se termine. Le fauteur de trouble grogne, insulte Robin alors qu’il a la fasse contre le plancher et un bras maintenu dans son dos. Grâce à son genoux, le neveu du grand manitou le maintient au sol sans qu’il ne puisse bouger. Des mots sont échangés, mais ce n’est pas important ; tout le monde comprend que le noir se battait pour avoir un autre dortoir ; il est arrivé avec un bébé, ce qui n’était pas prévu, il a donc moins de place qu’il ne l’aurait désiré dans ce qui sera sa maison pour le reste de sa vie. Robin est compréhensif, mais ne peut rien y faire. Il demande, avec la voix ferme, le numéro du dortoir de l’homme et de sa famille. Lorsqu’il l’obtient, Robin redresse l’homme et le met de force dans son dortoir : sa femme, ses deux enfants et le bébé finissent enfermer avec lui à l’intérieur. Pour ce faire, Robin passe sur le lecteur digital sa propre carte, alors, la famille ne pourra plus ouvrir de l’intérieur. Au moins, l’homme aura le temps de se calmer : n’est-ce pas mieux que de le punir comme les règles de cet endroit le précisent ? Robin n’est pas le pire dans ce bunker, au contraire, il a du coeur.

” - Qu’est-ce que vous attendez ! Installez-vous, non d’un chien !” Qu’il cri à tous ceux qui sont encore attroupés dans le couloir. ” Vous aurez tout le temps plus tard, pour rester planté là ! Répondez aux questions qu’on vous posera, et vous saurez quand vous pourrez sortir.” Là, son doigt se lève et montre la lumière rouge, éteinte pour le moment, qui s’illuminera et sonnera quand la vie pourra reprendre normalement à l’intérieur du bunker. Les gens qui sont déjà venu semblent avoir oublié les règles à suivre. ” D’ici là, restez calme !”

Clarisse sourit, elle est fière de son cousin. Et voilà qu’elle va inviter la fille, Tina, à retourner dans son dortoir pour qu’elle puisse continuer à faire sa tournée. Robin sera resté là pour être sur que tout se passe correctement : voilà pourquoi sa tante l’a envoyé jusqu’ici. Il n’aime pas être les gros bras, mais Robin sait agir quand il le faut. C’est certainement pour ça qu’il est le préféré de son oncle. Mais le plus dur reste à faire : d’ici deux heures, les personnes que l’on aura amassé dans le sasse rond à l’entrée seront soit obligés de sortir du bunker et d’être livrés aux radiations parce qu’ils n’ont pas le bon niveau, soit ils seront tués par des balles. Nul doute que Robin tirera lui aussi si son oncle lui dit de le faire.


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❝ you have to be special to love me❞ and i'll love you a little bit more every day of our life. You are simply the woman I was waiting for to learn how to live and love.
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Univers fétiche : J'apprécie les univers de survie. Je suis attirée par ce qui concerne les zombies. Je suis attirée par le science-fiction. J'aime toucher à tout.
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
SneakySkunk
Sam 14 Nov - 20:03
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Tina Thomsen
Physiquement, Tina ressemble davantage à sa mère. À côté de son père, elle est menue. Il est costaud et barbu. Il s'est habitué à la surnommer Tiny, car elle est minuscule à côté de lui. Ils se font mutuellement confiance depuis que sa mère est décédée. Ils sont soudés. C'est un homme de parole, en plus d'être un employé essentiel du bunker. De base, c'était le projet de leur mère, d'entrer dans cet endroit. Tina s'est depuis longtemps engagée à devenir bio-informaticienne, d'où ses cheminements scolaires.
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Tina est asthmatique, mais on lui a toujours dit que dans le bunker, tout irait bien. Elle est intelligente et entêtée. Mais elle ne se laisse pas influencée par ceux qui disent qu'une fille intelligente ne peut pas être forte. Elle a toujours eu un faible pour les entraînements au corps-à-corps, notamment la lutte. Sûrement parce que son père apportait une énorme présence masculine à la maison. Son père devra accepter l'homme de sa vie.
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Elizabeth Lail :copyright:️ Hemera
Cette fois, c'est le garçon qui prend la parole ; il interdit à Tina de sortir de ses quartiers. C'est trop dangereux. Un pincement serre son coeur à l'idée de rester coincée dans cette chambre encore plusieurs heures. Et même si elle observe l'homme, celui-ci est trop occupé à observer l'extrémité du couloir pour la remarquer. Elle aimerait argumenter, mais c'est vrai que l'agitation pourrait rapidement se transformer en cauchemar. Encore heureux que son sifflement, plus tôt, soit parvenu à calmer quelques esprits. Certains ne devaient pas encore assimiler ce qui se passait réellement. Autrement, son sifflement serait passé inaperçu. C'est à peine si son regard croise le sien lorsqu'il l'observe enfin. C'est que Clarisse vient de prendre la parole pour confirmer ses dires.

On dira au professeur Simeon que tu le recherches.
Oui, bien sûr, qu'elle confirme, non sans l'envie de sortir pour le trouver elle-même, pourtant elle se force à sourire avec amabilité.

Tous ceux qui sont entrés dans le bunker devraient faire comme elle : rester calme, trouver son logement et se mettre au boulot pour la survie de l'humanité. Dans un moment comme celui-ci, on arrive facilement à distinguer ceux qui sont aptes à affronter la pression d'une telle situation. Les simulations ne sont qu'un outil, un outil bien inutile si on ne s'en sert pas en temps réel. Les simulations ne parviennent pas à changer la personnalité d'un homme si elle est solidement ancrée. On voit le vrai visage des hommes dans les moments cruciaux.

Tina échappe un bref rire nerveux lorsqu'elle doit se concentrer aux nombreuses questions, mais elle les attaque une après l'autre. Son attention est quelques fois détournée à cause des bruits du couloir, mais Clarisse obtient néanmoins ce pour quoi elle est venue. Tina Thomsen mentionne qu'elle est âgée de 26 années, qu'elle était étudiante à l'université, qu'elle se spécialise en bio-information... Un bref moment, elle ferme les yeux et se masse la tempe, réfléchissant à ce qui la caractérise, ce n'est pas tous les jours qu'elle doit faire la liste d'un coup. Elle poursuit en disant qu'elle a un tatouage, mais sa voix devient basse lorsqu'elle mentionne quoi et où, qu'elle pratique la lutte, chose qui n'était peut-être pas mentionné à la base, et qu'elle se concentre beaucoup à son travail. Elle a des amis, mais aucune relation amoureuse officielle. Elle survole les informations, faisant de même pour son père. Son asthme est mentionné, mais ça, Clarisse l'avait sûrement déjà compris.

― [...] l’implant contraceptif.

Tina pourrait paraître bête lorsque, à deux mains, elle tient le papier qui indique l'heure et la date de son rendez-vous avec le médecin, tout en observant cette fille qui lui fait face. Son regard autant que ses lèvres souhaitent répéter : un implant? Lui a-t-on déjà mentionné qu'elle devrait en avoir un? Cette idée lui retourne légèrement l'estomac. Elle semble même vouloir secouer la tête pour dire que non, elle n'en a pas besoin... Un son est sur le point de quitter sa gorge lorsque l'agitation reprend de plus bel. Celui qu'on vient de lui présenter sous le nom de Robin s'élance dans le couloir pour séparer les fauteurs de trouble.

Curieuse, elle se penche dans le couloir pour voir l'action. Elle peut voir Robin à l'œuvre, le même homme qui tentait de contrôler la foule plus tôt. Elle se surprend à d'abord regarder sa technique pour mettre le noir au sol. Mais après coup, elle distingue un côté plus humain, plus moral. Il enferme la famille dans ses quartiers puis disperse la foule agitée. Tina se recule dans sa chambre avant qu'il ne remarque qu'elle observe. Mais malheureusement pour elle, elle devra restée dans sa chambre. Bien vite, la porte est refermée après les salutations usuelles. Elle en profite donc pour défaire ses sacs et ceux de son père, l'essentiel. La pièce a déjà été aménagée en prévision de cet événement. Les tiroirs sont déjà remplis de vêtements. Ils ont même quelques provisions personnels et de la papeterie. Chaque famille pouvait choisir de remplir son espace à sa façon, dans une certaine limite et en déclarant tout ce qui y entre. Mais ces provisions ne seront utiles qui si la nourriture devait réellement venir à manquer... Tina ressent une pointe de nostalgie en voyant le flacon de parfum à sa mère.

Elle reste seule, longtemps. Son père se trouve assurément toujours en salle de machine. Aucune annonce n'a encore été faite quand au possible retour à la réalité. Son mentor, M. Siméon, entre en contact avec elle via une tablette. Ils échangent rapidement quelques informations. Mais lorsque Tina tente d'utiliser la tablette, le signal est contrôlé. Pour l'heure, seuls quelques privilégiés peuvent s'en servir. C'est plus calme dans les couloirs désormais. On entend surtout des infrastructures tombées à la surface. Assise au centre de son tirant l'extrémité de sa veste à ses poignées, Tina ne sait s'occuper, puisque son esprit s'égare vers l'extérieur. Désormais, elle s'inquiète pour les hommes qui ne sont pas parvenus à entrer dans le bunker. Son père a suggéré d'attendre que la poussière retombe avant d'émettre le moindre jugement, mais ça l'obsède de plus en plus. C'est pour cette raison qu'elle laisse parler son instinct en ouvrant la porte de ses quartiers pour sortir dans le couloir.

La surveillance n'est pas étroite, dans les couloirs. Elle peut même se déplacer sans être observée, sauf par les caméras disposées absolument partout dans le bunker. En réalité, l'«armée» est condensée à l'entrée, là où les portes privent de nouveaux survivants d'entrer. L'heure est arrivée de les chasser? C'est si bien insonoriser qu'on les entend à peine toquer farouchement de l'autre côté. Ils vont devoir bouger. De nombreux hommes sont armés, prêts à intervenir pour faucher ce qui résisteront. Tina peut facilement reconnaître quelques têtes. Elle a croisé certaines de ces personnes, puisqu'ils ont atteint ensemble les niveaux nécessaires pour faire partie de ce renouveau. Voilà qu'aujourd'hui, ils s'apprêtent à choisir qui pourra vivre ou non, et sans le sentiment de l'empressement.

Vous n'êtes pas autorisée à circuler, prévient une voix ; un homme se place devant Tina pour bloquer la vue, lui faisant ainsi de l'ombre ; il n'est pas menaçant à première vue, mais il est très autoritaire.
N'y-a-t-il rien que nous puissions faire pour aider ces gens? Certains quartiers sont encore vides...
Non, maintenant veuillez rebrousser chemin, cela n'est guère de votre ressort.

Elle insiste malgré tout, pourquoi ne serait-elle pas autorisée à se trouver ici? Ne sont-ils point transparents les uns envers les autres? Et maintenant, plus elle y réfléchit, plus elle se demande si ces quartiers vides, appartenant à ces personnes qui ne sont pas parvenues à destination, seront offerts aux futures naissances... Combien de temps resteront-ils enfermés ici? Évinceront-ils réellement tout ce qu'il reste de la race humaine? Mais la question qu'elle devrait se poser également est : serait-elle apte à céder sa place pour une inconnue? Voilà une chance qu'elle ne doit pas laisser passer, pour sa propre survie, pour sa propre famille. Elle se tait uniquement lorsque, en regardant derrière l'homme qui l'empêche d'avancer, elle aperçoit de nouveau Robin.

J'aimerais seulement aller voir mon ami, dit-elle comme si ça pouvait excuser sa présence ; et elle désigne Robin du menton. Le soutenir...
Vraiment?  

C'aurait pu fonctionné, dans d'autres circonstances, on aurait pu la laisser passer sans comprendre que c'est un mensonge, mais le garde n'est visiblement pas de cet avis, car plutôt que de laisser passer Tina, il interpelle Robin, dont il connaît la place dans le bunker, afin qu'il vienne jusqu'à eux. Elle doit maintenant justifier pourquoi elle veut être là alors que cela ne fait pas partie de ses fonctions. Oui, certainement que la petite Tiny de son père voudrait être encore plus petite pour ne pas se faire remarquer.


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Ven 18 Déc - 0:52
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Robin a perdu ses parents quand il était gamin : un accident de voiture d'où il est sorti indemne. Il n'a pas de souvenir de cette époque, il était trop jeune et s'en contente très bien. En réalité Robin a été élevé par son oncle et sa tante, en compagnie de son cousin et de sa cousine. Il s'en porte à merveille, ne voit pas la différence entre eux et lui. Pourtant, Robin est désireux de l'attention de son oncle. Il veut tout faire pour le rendre fier et pour être digne de lui. S'il est principalement lié et pourfendeur des idées de son oncle, son cœur peut parfois le mener à vouloir faire certaine choses différemment. Pourtant, sa dévotion et son besoin de reconnaissance le pousse à faire des choses qu'il sait être en contradiction avec ses convictions profondes.

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Le couloir devient plus calme après l'altercation stoppée net par Robin. Alors Clarisse peut terminer ce qu'elle était venue faire dans ce couloir ; son cousin sera resté là pour être sur que tout se déroule comme prévu, et lorsqu'elle a récupéré toutes les informations qu'il lui fallait -sauf pour la famille maintenant enfermée- ils peuvent quitter cet endroit pour continuer leurs affaires. Elle sera simplement remonté dans le bureau de sa mère pour donner les informations, et les entrer dans l'ordinateur : le moindre défaut d'identités ou autre sera relevé, et les familles qui ne sont pas complètement en règles seront notées dans un dossier que les autorités utiliseront par la suite. Pour l'instant, les irrégularités ne sont pas au premier plan des inquiétudes de l'élite de ce bunker. Robin ressent au fond de ses tripes une drôle de sensation ; les choses changent. Et même si tout était prévenu points par points, il se rend compte que les gens, au moment de survivre, ne pensent pas réellement comme ils le devraient. Chacun devient plus égoïste, chacun pense à soi avant de penser aux autres. Et même s'il a l'impression de comprendre ce que les autres peuvent ressentir en laissant des êtres humains à l'extérieur, et il ne pourrait partager ce sentiment. Parce que tous ceux à qui il tient son à l'intérieur du bunker, sont à sa tête.

" - C'est là que les choses sérieuses commencent..."

Son oncle est à ses côtés, il lui parle sans même le regarder. Les yeux du plus vieux sont posés dans bouger le moindre cils, sur les hommes armés qui protègent le bunker. Là, ils n'attendent qu'un signe de leur leader pour passer à la seconde étape du plan. D'ici, on entend pratiquement pas les gens qui sont enfermés de l'autre côté et qui tapent contre les murs pour pouvoir entrer. Tous ces gens qui ne devraient pas être là parce qu'ils n'ont pas le bon niveau dans la société. L'oncle n'a pas le moindre mal à envisager ce qui va se passer, plusieurs plans ont été imaginés pour que les choses se déroulent convenablement. Il n'a pas peur de donner des ordres qui pourraient toucher la sensibilité de beaucoup d'autres personnes. Robin le regarde étrangement.

D'une part, il le voit toujours comme l'homme précieux, le père qu'il aurait voulu avoir. Dans ses yeux, on peut facilement déceler que c'est face à son oncle, qu'il veut paraître meilleur. Que c'est pour avoir les félicitations de cet homme en particulier, qu'il vit, qu'il agit comme il le fait. D'une autre part, on peut voir qu'il remet en doute beaucoup de choses. Surtout la distance que son oncle parvient à prendre avec ce qui doit être fait. Robin n'a pas l'esprit aussi dur que son oncle ; il a de la peine, il a mal, pour tous ceux qui sont prisonniers de l'autre côté. Pourtant, ça ne veut pas dire qu'il serait prêt à se battre pour les laisser entrer. Au contraire, ses yeux qui se détournent de son oncle montre bien qu'il a le dos courbé face à celui qui se disait prophète.

" - Comment allons-nous procéder ?" Qu'il demande, alors que ses yeux croisent ceux de la jeune femme qui n'a rien à faire ici.
" - De la plus humaine des façons possibles, sans oublier ce pour quoi nous nous battons." L'oncle est ferme, bien que sa voix soit douce. " Je vais avoir besoin de toi pour que les autres me suivent... tu comprends l'importance de ce que je dis?"
" - Je serais là."

Les deux hommes de la famille Rowling s'échangent un regard qui en dit long : ils sont sur la même longueur d'ondes. Je serais là, c'est la promesse que l'oncle a fait au neveu lorsqu'il a déclaré qu'il prendrait soin de lui comme s'il était son propre fils. C'est une chose qu'il a fait, mettant dans l'éducation de Robin bien plus d'efforts qu'il n'en a mis dans celle de ses propres enfants. Par ces mots qu'il emploi, Robin met un point d'honneur à prouver ses valeurs à son oncle. Sa détermination à le rendre fier. Alors celui qui agit comme un père sourit, vient poser sa main sur l'épaule de Robin sans prononcer le moindre mot. Ils n'ont pas besoin de se parler pour se comprendre. Et s'ils devaient dire quelque chose d'autre, ils sont coupés par le garde qui refuse de laisser passer Tina. Robin fronce immédiatement les sourcils, il a plus l'air inquiet que de mauvaise humeur. Son oncle redevient neutre, et d'un signe de tête, il accorde à Robin de s'y rendre.

" - Elle dit qu'elle est là pour toi.." Le garde tutoie avec aisance Robin ; ils se connaissent d'une façon plus personnelle que par leur métier respectif. " Tu nous en as caché une autre ?"
" - Très subtil..." Souffle Robin en échangeant un regard complice et amusé avec le garde. Mais celui-ci fait non de la tête, tout en reposant son attention sur la jeune femme. " J'ai cru déjà avoir stipulé que vous devriez rester dans vos quartiers. Tina?" Qu'il demande, comme s'il voulait être sur de son prénom. Mais Robin n'attend pas vraiment la moindre réponse puisqu'il poursuit, avec un sérieux dans la voix qui n'enlève rien à la bonté qu'il peut avoir vis à vis des autres. " Ce n'est certainement pas l'endroit où vous trouverez le professeur Siméon. Vous n'avez rien à y faire non plus. S'il vous plait, retournez chez vous avant que..."
" - Non, ça tombe bien qu'une civile soit avec nous." Le leader du temple tranche de cette phrase ; les deux hommes se retournent pour le voir alors que ce dernier avance, le regard posé directement sur la jeune femme. " Tina... vous êtes la fille Thomsen ?" Qu'il demande après avoir semblé réfléchir quelques secondes suite à ce nom qu'il recherchait dans sa mémoire. Il sourit, faiblement, s'excuse pour la mort de la mère de la jeune femme. En personne, même s'ils ont obligatoirement reçu un mail de l'association lorsque le décès et subvenu. " Peut-être est-ce le moment parfait pour prouver que chaque personne a plus d'une corde à son arc." D'un signe de tête, il indique aux trois de le suivre sur quelques pas.

Voilà que les soldats se retrouvent pour la plupart, tous face à la porte qui va s'ouvrir d'une minute à l'autre. Ils sont tous alignés, armes tournées vers ceux qui sont de l'autre côté. Chargées, prêtes à tirer en rafale au moindre problème. L'oncle est derrière la ligne de soldat, Robin est à ses côtés. On lui tend une arme qu'il prend sans avoir la moindre hésitation. Tina tiquera-t-elle alors que leurs épaules se touchent? Le leader ordonne à ce qu'on ouvre la porte, alors c'est une chose faite. Elle est lourde, métallique, mais elle ne grince pas lorsqu'elle s'ouvre. Directement, les coups de l'autre côté s'arrêtent, et comme si tous les hommes de l'autre côté s'étaient mis d'accord, ils semblent sur le point d'attaquer lorsque la porte s'ouvre. Mais tous s'arrêtent lorsqu'ils voient les nombreuses armes sur leur chemin : ils ne veulent pas mourir.

On finit par les faire reculer de sorte que l'oncle puisse entrer, toujours suivi de près par Tina et Robin. Ils semblent être trois face au reste du monde ; les soldats sont contre les murs, prêt à tirer dans le tas. Ils connaissent déjà l'ordre qui leur a été donner : tirer sur les premiers troubles faits. Mais l'oncle va donner une dernière chance à certain d'entrer. Robin aura le coeur plus léger, bien que serrer : il voit en son oncle une personne qui a du coeur, là où les autres le voient surtout égoïste et manipulateur.

" - [...] vous connaissez les règles, vous avez signé pour ça." L'oncle conclu une explications de quelques phrases qu'il a eu face à ceux qui n'ont pas la chance d'être suffisamment classés pour entrer. Il paraît si dur, malgré les sourires que l'on peut voir au travers de sa barbe. " Alors je vous laisse une dernière opportunité ; nous accepteront chacun de vos enfants, à condition que vous ne nous obligiez pas à user de la force pour faire respecter l'ordre."

La foule est troublée ; certain grondent, mais d'autres réagissent. En quelques longues mais peu nombreuses minutes, certain ont déjà prit leur décision. On voit des parents embrasser, enlacer fermement en pleurant leurs enfants. On voit rapidement ceux qui sont prêts à se sacrifier tant que leur progéniture est saine et sauve. N'est-ce pas ça, la survie de l'humanité?

" - Voici Tina Thomsen. Elle conduira vos enfants jusqu'à leur prochaine étape." Voilà qu'il présente Tina comme celle qui emmènera les enfants d'un point à l'autre : jusqu'aux nourrisses qui s'en occuperont. Le leader s'est dit que le visage d'une femme aiderait à laisser partir les petits. " Faites-le bon choix, s'il vous plait." Il paraît si sincère.

Les gens auront un choix à faire, et c'est à ce moment-là que les choses vont bouger. Soit on récupèrera les enfants, plus jeunes ou plus âgés, pour les emmener à l'intérieur du bunker. Leurs parents pourront mourir à cause d'un gaz qui les endormira. Soit la pagaille reprendra le dessus et des balles seront tirées ; enfants et adultes pourraient mourir dans ce cas particulier. Mais si son oncle devait lui dire de tirer, Robin ne réfléchirait pas : il lèverait son arme pour faire tomber ceux qui ne doivent pas rentrer à l'intérieur du bunker. Il userait de son arme sur un ordre, mais aussi pour protéger leur leader. Une chose est sure : tout le monde ne rentrera pas, tout le monde ne finira pas sa vie dans plusieurs années. Ceux qui ne doivent pas rentrer resteront dehors, qu'ils meurent dans la peur, ou dans la tristesse. Tina est juste là pour laisser aux autres un visage plus doux, plus sympathique que les soldats dont la plupart ont le visage cachés par des casques. Dans cette pièce circulaire, il y a une autre personne de la famille Rowling : le fils du leader qui n'aurait aucun scrupule à tuer tout le monde parce qu'ils n'ont pas le bon niveau. Les choses sont claires et pourtant mal faites.


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SneakySkunk
Ven 25 Déc - 22:02
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Tina Thomsen
Physiquement, Tina ressemble davantage à sa mère. À côté de son père, elle est menue. Il est costaud et barbu. Il s'est habitué à la surnommer Tiny, car elle est minuscule à côté de lui. Ils se font mutuellement confiance depuis que sa mère est décédée. Ils sont soudés. C'est un homme de parole, en plus d'être un employé essentiel du bunker. De base, c'était le projet de leur mère, d'entrer dans cet endroit. Tina s'est depuis longtemps engagée à devenir bio-informaticienne, d'où ses cheminements scolaires.
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Tina est asthmatique, mais on lui a toujours dit que dans le bunker, tout irait bien. Elle est intelligente et entêtée. Mais elle ne se laisse pas influencée par ceux qui disent qu'une fille intelligente ne peut pas être forte. Elle a toujours eu un faible pour les entraînements au corps-à-corps, notamment la lutte. Sûrement parce que son père apportait une énorme présence masculine à la maison. Son père devra accepter l'homme de sa vie.
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Elizabeth Lail :copyright:️ SneakySkunk
Tu nous en as caché une autre?

Tina n'est pas un bout de viande. Son nez se retrousse lorsqu'elle toise le garde, avant de braquer ses yeux sur Robin qui réplique : très subtil. Non, ce n'était pas subtil, et ça lui met un air grognon au visage.

Vous deviez rester dans vos quartiers. Tina?
Je sais que vous faites votre travail, merci, commence-t-elle par dire, comme si ça pouvait atténuer son futur reproche : mais difficile d'ignorer ce qui se passe, elle n'est pas là pour voir le professeur Siméon.
― [...] Retournez chez vous avant que...
Avant que quoi?

Qu'elle insiste alors que Robin cesse de la réprimander au moment où le leader l'interrompt.

Ça tombe bien qu'une civile soit avec nous.

La blonde paraît satisfaite de pouvoir rester, mais les paroles du leader ne que doucement l'inquiéter.

Vous êtes la fille Thomsen?
Elle-même.

Tina n'a pas le temps de se demander en quoi sa présence, en tant que civile, peut être un avantage, car l'homme mentionne sa mère. Son coeur manque un battement qui la fait se raidir, qui la peine. Elle cligne des yeux et se retient bien de répondre. Sa mère lui manque. Et c'est principalement grâce à sa mère si aujourd'hui elle se trouve dans le bunker plutôt qu'à la surface, à brûler parmi les innocents. Ont-ils soufferts? À quoi ressemblera le monde après cette catastrophe? L'homme l'invite à se joindre à eux ; elle n'a pas une once d'hésitation lorsqu'elle passe entre le garde et Robin pour suivre l'homme, pour voir ce qui en est. Mais bien vite, la situation lui tombe sur les épaules. C'est un nuage noir qui obscurcit sa vision. Ce qui les attend est pire que tout.

Non, Tina ne tique pas lorsque son épaule effleure celle de Robin au moment où il s'arme pour affronter la menace de l'autre côté de l'énorme porte métallique. On l'ouvre, cette porte qui les sépare des malheureux. Ce qui fait réellement tiquer Tina, c'est l'expression de la terreur et de l'inquiétude sur le visage de ces personnes lorsqu'ils constatent qu'on les cible, des canons directement pointés dans leur direction. C'est dur à encaisser. Or, il est aussi difficile de se trouver du bon côté et de vivre avec les conséquences des décisions prises.

Les pupilles de Tina s'empressent d'enregistrer chaque visage présent. Elle croise certains regards ; mais ceux qu'elle croise ne sont pas compréhensifs, ils sont haineux, farouches, fiévreux, funestes. Elle n'arrive pas à leur envoyer des ondes positives par un regard, parce que ces personnes, aux portes de la mort, ne sont pas réceptifs à sa compassion. Elle déteste se trouver de ce côté de la population. Oui, elle se sent comme la méchante dans l'histoire. En dernier recours, elle tend un regard de côté pour tenter de voir l'expression de Robin. Comment se sent-il, lui, une arme à la main? Devra-t-il intervenir comme dans le couloir?

Nous accepterons chacun de vos enfants, à condition que vous ne nous obligiez pas à user de la force, annonce le leader.

Au moment d'inspirer, Tina doit se racler la gorge. Elle sent que cette dernière est serrée, au point de devoir la gratter brièvement. La tension monte en flèche dans cette salle bondée. Elle trouve hypocrite d'avoir été choisie pour ce rôle, pour réconforter les jeunes face à cette tragédie. Mais Tina laisse faire l'autorité. C'est son père qui ne saurait survivre à sa perte si quelque chose devait lui arriver. Jusqu'où irait-il pour venger sa petite Tiny? Il serait assurément autant déterminé que ces parents dans cette pièce, qui les fusille du regard, hargneux face à cette décision. A-t-elle suffisamment le coeur sur la main pour comprendre qu'ils sont sur le point d'exploser? Les gardes voient-ils la même chose qu'elle?

Ils nous détestent, qu'elle souffle ; Robin et le leader entendront-ils?

La fille n'arrive pas à détourner les yeux de ces parents qui se départissent de leurs enfants après les avoir pris dans leurs bras. Par la porte, elle fait passer les plus jeunes graduellement. Certains sont résistants, ne semblent pas vouloir abandonner leurs parents. Tina essaie d'avoir des mots réconfortants, des mots intelligents, mais elle est surtout concentrée aux parents qui la jauge comme le ferait un fauve avant de s'élancer sur sa cible. C'est une question de seconde avant qu'ils ne réagissent, comprenant qu'ils sont sur le point de perdre leur progéniture à tout jamais. Mais Tina est sûre d'une chose : la survie des gamins est essentielle, alors elle les fait rapidement franchir le seuil pour entrer dans le bunker.

Mon enfant ne pourra survivre sans sa mère, gronde une femme.
Nous avons tous perdus des proches, vos enfants être reconnaissants de cette chance, qu'elle s'empresse de dire, pensant à sa propre mère, mais surtout, voulant le meilleur pour ces vies qui peuvent entre être sauvées.
Et les adultes sans enfant n'ont donc aucune chance de survivre? rétorque alors une femme, qui ne parvient plus à retenir sa haine.

Elle se fraie un chemin parmi les gens, attrape le collet d'un gamin qui s'approchait de Tina. Cette dernière essaie d'ailleurs de le retenir, lui empoignant le poignet. Une autre femme, quant à elle, refuse de se départir de son propre enfant qui verse de grosses larmes. Elle préfère mourir avec lui que de le laisser partir. Un acte purement égoïste qui ne représente pas les hommes choisis pour entrer dans ce bunker. On cherche des gens qualifiés aux qualités exemplaires, près à tout pour remodeler l'humanité.

Personne ne prendra mon enfant.
Ils gaspillent des places en refusant d'entrer alors que certains ne veulent pas mourir! s'époumone un autre.

Un garde frappe la tempe de l'insubordonnée avec la crosse de son arme, la faisant ainsi tomber au sol, permettant en l'enfant de s'agripper à Tina pour qu'elle l'éloigne des mains qui cherchent à l'empêcher d'avancer. Il essaie de le faire sortir, mais il s'agrippe à sa taille avec force. Ses parents étaient trop loin dans la foule pour intervenir. Il est terrifié et ne sait plus où donner de la tête. Il enfonce ses ongles dans la peau de son dos, ce qui la fait grimacer. Mais les gardes armées, ils font un pas vers l'avant pour forcer le troupeau à se compresser davantage au fond de la pièce.

Bande d'enculés, vous allez sacrifier tout ce qu'il reste de la race humaine! s'emporte un homme qui tend la main dans son manteau pour brandir une arme.

Il vise le plafond, tire une fois. Quelques personnes parmi le troupeau réagissent, s'accroupissent sous la peur. Pour d'autres, l'effet est différent. Ils s'élancent sur les gardes, plus bestiaux et déterminés que la foule contrôlée au moment d'entrer dans le bunker. Ceux-ci savent que leur mort est proche, qu'ils ne peuvent rien faire pour contrer cette décision. Et même s'ils parvenaient à entrer... ils seraient exécutés ensuite. Les gardes ont-il commencé à tirer sur les plus chaotique du groupe? Le rebelle armé vise Tina. Et tire. Elle a tout juste le temps de retenir son souffle qu'elle ressent un impact, mais pas celui imaginé. La balle de la traverse pas, pourtant, c'était tout comme. Non, c'est l'enfant qui vient d'être atteint. Il devient mou dans ses bras. C'est sûrement ce qui lui fait comprendre que plus rien n'a de sens. Quelqu'un aura-t-il éliminé le rebelle? Robin, tout comme le fils du leader, devront intervenir, si ce n'est pas déjà fait.

Je vais te sortir de là, qu'elle souffle au gamin qui tourne déjà de l'oeil ; dans l'agitation, elle ne voit même pas où il a été touché par balle.

Tina est assez forte des bras pour soutenir cette masse d'une quinzaine d'années. Alors elle recule pour au moins tenter de lui sauver la vie, si on peut le soigner. Et s'il devait survivre, est-ce qu'on accepterait seulement de lui venir en aide même s'il devait être un poids pour une quelconque blessure grave? Tina le tire du mieux qu'elle peut. Dans l'agitation, on lui fonce dessus. On la plaque, le gamin tombe. Le dos de Tina percute un mur. C'est son épaule qui reçoit le choc. Elle pourrait jurer s'être déplacée un muscle. Ça lui coupe le souffle instantanément. On abat le type. Tina sort finalement de cette salle après avoir entraîné le plus jeune avec elle, mais il est inconscient et couvert de sang.

Oui, c'est le chaos. Malgré une proposition adéquate, ces gens préfèrent se battre que de mourir sans un mot. Certains restent accroupis au sol dans l'espoir que les coups de feu se calment. Vont-ils mourir quand même? Seront-ils abattus même s'ils ne bondissent pas sur les gardes tels des déchaînés? Encore une preuve de la stupidité des hommes, de s'en prendre les uns autres autres. Réussiront-ils seulement à bâtir quelque chose de viable, ici? Tina peut voir le rouge à ses doigts, ce qui l'oblige à s'activer pour tenter de trouver la blessure du gamin pour aller y faire une pression, ignorant sa propre douleur à l'épaule, ignorant sa respiration qui se fait lourde. Le carnage se terminera-t-il rapidement? Qui défendra Robin lorsqu'il sera en mauvaise posture? Un membre de sa famille ou lui-même?


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Sam 16 Jan - 20:49
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Robin Jude
Rowling

Robin a perdu ses parents quand il était gamin : un accident de voiture d'où il est sorti indemne. Il n'a pas de souvenir de cette époque, il était trop jeune et s'en contente très bien. En réalité Robin a été élevé par son oncle et sa tante, en compagnie de son cousin et de sa cousine. Il s'en porte à merveille, ne voit pas la différence entre eux et lui. Pourtant, Robin est désireux de l'attention de son oncle. Il veut tout faire pour le rendre fier et pour être digne de lui. S'il est principalement lié et pourfendeur des idées de son oncle, son cœur peut parfois le mener à vouloir faire certaine choses différemment. Pourtant, sa dévotion et son besoin de reconnaissance le pousse à faire des choses qu'il sait être en contradiction avec ses convictions profondes.

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Lorsque le cahos est lancé, il y a trois sortes de personnes. Ceux qui sont capables de réagir tout de suite, peut-être même un peu trop vite. Ceux qui doivent avaler difficilement les informations à ceux d'agir. Et ceux qui ne sont pas capable de bouger du tout.

Robin est de la deuxième catégorie : il voit l'arme, il voit le tireur, il entend le coup de feu, mais il a surtout le temps de voir que tout se met à dérailler avant de pointer réellement son arme sur les adultes qui sont prêts à tout pour entrer à l'intérieur du bunker. Il n'y avait qu'un seul ordre à retenir : tirer à vue sur tous ceux qui n'ont pas le bon niveau pour entrer et vivre pour permettre à l'Humanité de survivre. Ils vont tous mourir, parce que la plupart ont été assez bêtes pour penser qu'ils pourraient gagner cette bataille. Le premier des gardiens qui tire, n'est autre que le cousin de Robin. Et il aurait pu s'arrêter à abattre le tireur s'il n'avait pas vu de ses propres yeux Robin tirer, en même temps que les autres gardes, sur les troubles fait. Robin tire uniquement pour défendre son oncle, ou les autres gardes. Il tue sans sourciller -mais son coeur se brise- toutes personnes qui tentent de s'en prendre au gouvernement en place. Il fait bien moins de victimes que son cousin, qui lui, prendrait presque plaisir à remettre les autres à leur place. Les seules personnes qui seront encore en vie sont celles et ceux qui s'étaient couchés au sol pour se protéger. Mais Robin a déjà lâché son arme -vide- au moment où Tina parvient à sortir en tirant le corps du gamin, inerte, recouvert de sang. Alors il ne voit pas tous ceux qui meurent et ceux qui respirent encore ; il est concentré ailleurs.

" - Je t'avais dis de partir."

Il gronde en la tutoyant alors qu'il ne l'avait encore jamais fait. Mais Robin parle sans vraiment avoir de but ; c'est une manière de garder son esprit éveillé alors qu'il tente de compresser la plaie du gamin inconscient en appuyant dessus à l'aide de sa veste. Il est à la fois paniqué et à la fois maître de ses mouvements : capable d'agir pour prendre soin de quelqu'un, de regarder en ailleurs pour voir qu'il y a trop de sang aux murs et au sol. Trop de cadavres, et trop de gens en train de pleurer. On entend plus une seule balle être tirée, mais les douloureuses pleines des presque morts, comme des vivants, sont encore plus difficiles à entendre. Mais quiconque serait capable de voir dans les yeux de Robin qu'il n'est pas habitué à tout ça ; qu'il est perdu, pas complètement d'accord avec tout ce qu'il vient de se passer. S'il est le préféré de son oncle, c'est uniquement parce qu'il est manipulable tout en étant intelligent. Il réfléchis, il voit le monde avec une ouverture d'esprit que beaucoup d'autres n'ont pas ; comme son cousin. Mais ce qui est le plus important pour l'oncle, c'est surtout de pouvoir faire de Robin le parfait petit être à son image. Il demande à l'aide du regard sans savoir quoi faire.

" - Mon oncle !" Qu'il hurle en voyant le patriarche qui commence à s'éloigner du capharnaüm qu'il a lui-même provoqué par son indulgence. " Vous allez l'aider, pas vrai ?"

Le soi disant prophète à la tête du bunker ne semble pas perdu. Il est là, au milieu de cette situation plus que dérangeante. Le visage haut, réfléchissant à ce qu'il doit faire : des cadavres, des gens encore en vie, des enfants qu'ils parviennent difficilement à contrôler à cause de leurs pleures et de leurs hurlements, et de celui qui git au sol. Mais avec un faible sourire, il prend le temps de dire à Robin qu'ils peuvent emmener l'enfant à l'infirmerie, là où des médecins pourront prendre soin de lui. Le guérir, si c'est possible. Robin est loin de penser qu'il pourrait en ressortir avec de lourds problèmes ; ce fait tourne dans la tête du dirigeant qui se demande déjà ce qu'ils feront à ce moment-là.

" - Prenez ma radio !" Qu'il indique à Tina, après s'être relevé à l'aide de son genoux, tout en portant dans ses bras le corps inerte du plus jeune. " Prévenez l'infirmerie, on arrive !"

Lorsqu'ils quittent tous les deux ce champ de bataille, ils ne savent pas ce qu'il en est des survivants. Parce que ce qui compte vraiment, c'est l'innocence, pas vrai ? L'enfant mérite de survivre parce qu'il n'a rien demandé à quiconque. Il n'aurait pas du se prendre cette balle parce qu'il n'y aurait pas du avoir d'arme dans le camp adverse. Il aurait du simplement pouvoir suivre, comme tous les autres. Survivre, même sans sa famille : mais avoir la chance de vivre. Dans cette situation, cet enfant est cent fois plus important que quelconque adulte en vie dans le bunker. Parce qu'il consomme moins d'oxygène, parce qu'il est encore possible de le modeler à la bonne image, parce qu'il n'est pas encore dans l'optique de pouvoir procréer, mais surtout parce qu'il n'a aucun lien familial avec quiconque dans le bunker. Alors ses gênes génétiques sont importants. S'il survie, s'il est en bonne santé, il sera un plus pour le futur de l'Humanité. Robin souhaite simplement le sauver, parce qu'il ne croit pas que le gamin mérite de mourir. L'oncle voudrait le sauver, parce qu'il a des plans précis. Sera-t-il seulement assez fort pour survivre ?

Lorsqu'ils arrivent au bon niveau du bunker, les médecins sont déjà prévenus. Un chirurgien attend, son matériel étant préparés par des infirmières, que le gamin soit posé sur sa table pour pouvoir l'opérer en urgence et tenter de lui sauver la vie. Bien sur, Tina et Robin sont dans la salle d'opération seulement quelques instants : le temps de déposer l'enfant et qu'on les mette dehors pour pouvoir poursuivre. Sans témoin.

Les autres enfants auront aussi été ramené à l'infirmerie. Certain auront été mis en attente dans la même salle que Tina et Robin. D'autres sont pris par des gens du service pour les ausculter, être sur qu'ils sont en bonne santé. Robin n'aura pas adressé un mot à Tina pendant un long moment ; ne s'occupant pas non plus des enfants qui pourraient avoir besoin de compagnie. D'une épaule sur qui pleurer. Il s'est lavé les mains, deux fois, à un lavabo dans un coin de la pièce. Une fois pour réellement enlever le sang du gamin, une seconde, comme s'il voulait faire disparaître le sang des personnes qu'il a pu tuer tout à l'heure. Plus le temps passe, plus les enfants sont emmenés un à un ailleurs. Et si elle avait du lui parler pendant ce temps, Robin aurait répondu ou non de façon concrète sans pour autant rentrer dans les détails. Il aura répondu ce qui aurait été nécessaire. Mais la première fois qu'il s'adresse vraiment à elle, de son propre chef, c'est pour lui tendre un mouchoir en papier, préalablement mouillé, qu'elle pourra utiliser pour enlever les quelques traces de sang du gamin accrochées à son visage. Il s'éloigne avant d'avoir pu faire entendre des mots ; mais sa voix porte plus là qu'ils sont seuls.

" - Vous voyez pourquoi il faut suivre les règles..." Il pense surtout au fait que ceux n'ayant pas les bons niveaux n'auraient jamais du venir jusqu'à ce bunker. Là, il n'y aurait eu aucun problème. " J'espère que les choses iront mieux dès demain."

S'il avait voulu entendre ou non, le fond de la pensée de Tina, Robin n'en a pas même le temps. Il a tout juste le temps de poser son regard sur elle qu'il doit le dévier pour voir entrer les membres de sa famille dans la salle. Sa tante, son cousin, et sa cousine. La plus vieille le prend dans ses bras comme elle l'aurait fait avec son enfant ; elle s'assure qu'il va bien, et encre son regard dans le sien lorsqu'elle voit qu'il n'est pas blessé physiquement. En silence, elle tente de savoir s'il va bien au fond de sa tête. Mais elle ne prendra pas le temps de rester là bien longtemps : elle partira rejoindre le chirurgien qui aura, ou non, sauvé le garçon pour connaître son état. Elle ne va pas le voir en tant que mère, mais en tant que membre du nouveau gouvernement. Haute placée dans cette secte, elle ira tout rapporter à son mari pour qu'il prenne la décision finale en ce qui concerne l'enfant. Faut-il pour encore qu'il ait survécu.

Lorsque la tante est partie, les cousins et cousines se mettent à parler comme si Tina n'était pas là, au final. Le cousin, tout sourire et fier d'avoir bien agit, n'hésite pas à faire savoir qu'ils ont enfermés les survivants comme ils l'étaient au départ. Mais cette fois-ci, ils sont enfermés avec des cadavres. Ou des gens en train de mourir que ceux du bunker ne soigneront pas. Cette situation est pire que ce qu'elle était au départ, et au final, ça n'a pas l'air de plaire à beaucoup de monde. Il n'y a que le cousin qui semble être content : Clarisse fronce ses sourcils mais ne dit rien.

" - Et ton père t'as laissé les enfermer ; comme ça ?"
" - Il m'a dit de m'en occuper. Tu voulais que je fasse quoi ?" Il gronde d'être mit face au mur que créé Robin de ses mots. Il ose encore le prendre de haut et ça ne lui plaît pas. " De toutes façons, au moins, on les incinèrera tous en même temps. Si tu veux faire deux fois le chemin avec des macchabées sur l'épaule, c'est ton choix. Pas le nôtre."
" - Tu aurais pu user du gaz pour atténuer leur souffrance, à défaut d'avoir de l'empathie, ça aurait au moins été humain."

Robin croit en son oncle, et il sait que ce dernier ne fera pas en sorte d'aider le peu de survivants qui se trouvent encore enfermés avec les corps inertes. Alors, même s'il tient tête à son cousin, il montre bien qu'il est d'accord avec le choix qui a été fait de les laisser mourir pour sauver ceux qui sont déjà dans le bunker. Robin sait que tout est compté ; l'oxygène, la nourriture, et tout ce qui les sépare de la mort ou de la folie. Il ne cherchera pas à les sauver, mais il n'est pas sans coeur. Prendre la vie de quelqu'un est important. C'est significatif à ses yeux.

Robin aura nécessairement attendu d'avoir des nouvelles sur la santé, ou la mort, du gamin. Il sera parti directement après pour vaquer à ses affaires. Peu importe ce qu'il aura fait entre temps, Robin aura fini par se rendre auprès de son oncle pour connaître le fond de sa pensée sur la façon dont son fils a géré ma chose. Bien sûr, le maître de tout ça dira qu'il n'aurait pas donné lui-même cet ordre. Mais il ne dit pas non plus que son fils a eu tord. Il dit simplement qu'il n'aurait pas fait les choses de la même façon, mais que les choses sont ainsi. Il ne demande pas clairement à Robin de ne rien faire, mais le meneur ne pense pas que son neveu fera quoi que ce soit. Mais Robin a du cœur ; il aurait eu l'impossibilité de fermer les yeux les prochaines nuits s'il avait laissé ces gens dans pareil circonstances. Non, il ne les libérera pas parce qu'il n'était pas pour l'idée de les faire entrer. Mais si Tina aura eu les mêmes problèmes de conscience, et qu'elle s'est rendue près de cette prison mortuaire, elle y aura forcément rencontré Robin pendant la nuit. Parce qu'il sera venu jeter un œil aux conduits de gaz toxique qu'il compte lui-même ouvrir pour endormir les gens. Pour les tuer avant que la faim, le manque d'eau, ne les tue. Il pense être humain à leur offrir une porte de sortie plus rapide moins douloureuses, que ce que les hautes autorités ont décidé. Tina pourrait avoir un impact sur ses choix, cette nuit. Parce qu'elle était présente et à vu les mêmes choses qu'elle. A-t-elle été aussi touchée par le sort du garçon ? Parce qu'il ne cesse d'y penser depuis que Robin a vu tout ce sang.


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